INTERVIEW AMIR HADDAD



Valérie Bitton: Amir, bienvenue à Eilat ! Tu viens souvent ici ?

Amir : J’ai l’occasion plusieurs fois par an de prendre quelques jours ici et j’aime beaucoup Eilat, surtout la température !
J’habite partiellement à Tel-Aviv (2/3 de l’année) le reste du temps je suis à Paris. Depuis quelques années déjà, je fais l’aller et retour, pour des raisons professionnelles. J’ai vécu en France jusqu’à l’âge de huit ans, c’est pour cela que je parle si bien le français.

V.: Depuis quel âge chantes-tu ?

A.: Je chante de manière professionnelle depuis que j’ai 22 ans (cela fait 8 ans).  Le déclic a été lorsque j’ai participé à l’émission Kohav Nolad (la Star’ac israélienne). J’ai même le souvenir d’être venu à Eilat, en plein été. Je pouvais à peine sortir dans la rue, c’était la folie. C’est drôle car à l’époque, c’était les Israéliens qui me reconnaissaient , maintenant ce sont les Français.   

V.: Comment gères-tu  le succès qui va grandissant ?

A.: C’est un grand bonheur. Une surprise magnifique. J’ai du mal à trouver les mots.  Le succès n’est pas le but de ma démarche,  mais la joie est immense. Savoir qu’en étant soi-même, en étant venu chanter une chanson, 5 minutes d’exposition, cela a suffi pour qu’autant de  gens soient touchés et encouragent, c’est génial. C’est sûr, ça fait toujours peur de ne pas savoir où l’on va, mais si je me focalise sur l’artistique, je suis à l’aise parce que c’est mon monde. Je n’ai pas été formé à « faire la star », mais à faire de la musique, et si je me concentre sur ça, je suis très optimiste. Tout ce qui vient autour, j’espère que je serai capable de le gérer. Je suis bien entouré.

V.: Tu poursuis donc désormais cette voie ?

A.:Oui, tout à  fait, même si je suis en train de tourner le dos à six années d’étude de dentiste !

V.: Ta mère veut bien ça ?!

A.:En tout cas elle veut mon bien…

V.: Parlons de The Voice… comment tu peux être ici avec nous aujourd’hui alors que l’émission est en cours ?

A.:Ben à vrai dire, la production essaie de vendre l’émission comme si c’était en live, mais les auditions à l’aveugle, les « Battles » et les K.O sont enregistrés. Le vrai direct sera après sera durant les finales.

V.: Ce qui veut dire que tu sais déjà aujourd’hui si tu poursuis l’aventure ou pas?

A.:Oui je le sais, mais je n’ai pas le droit d’en parler…et pourquoi d’ailleurs gâcher le suspens ?

V.: Mais tu peux juste nous dire au moins si tu es content ;-) ?

A.:Je suis toujours content… (On n’en saura pas plus ndlr)

V.: Comment as-tu participé au casting ?

A.:Les producteurs m’ont repéré sur ma chaîne Youtube où je publie régulièrement des reprises de chansons.

V.: Lors des auditions à l’aveugle, avais-tu choisi un coach dans le cas où tous se retourneraient ? (les quatre Coachs se sont retournés NDLR)

A.: Je dois avouer que je pensais choisir Mika, car je le connais plus.  Mais au moment où ils se sont tous retournés, tout a été remis en cause, car j’ai vraiment écouté tous leurs arguments et Jenifer m’a convaincue plus que les autres. Elle m’a touchée dans ses arguments.

V.: Pourquoi n’as-tu pas tenté The Voice en Israël ?

A.: J’ai déjà tenté ce concept en Israël avec Kohav Nolad, et je voulais m’ouvrir à d’autres horizons.

V.: Si ça marche comme tu le souhaites en France, cela signifie que tu seras peut-être amené à y vivre, et donc quitter Israël ?

A.: Si l’alchimie se passe avec le public français, je n’ai rien contre le fait d’habiter en France. Cela ne veut pas dire que j’annule ma vie en Israël, c’est juste que je serai plus souvent en France. J’aurais toujours un pied-à terre en Israël car j’ai ma famille ici, j’y suis attaché. Je suis fils d’un père qui vit à cheval entre les deux pays depuis 20 ans, donc  je sais comment on peut gérer une vie ainsi. Et je n’ai pas peur de l’avion !

V.B.: Amir, nombreuses sont les jeunes filles qui veulent savoir si tu es un cœur à prendre, si bien sûr tu veux dire un mot à ce sujet ?

A.: Oui je peux car ce n’est plus un secret pour personne depuis que le magazine Public en a fait une couverture et deux pages : Je suis fiancé et je me marie cet été. Et je suis très très amoureux. En fait, c’était la meilleure façon de faire taire les rumeurs (qui parlaient d’un coup de foudre entre lui et sa coach ndrl).

V.B.: Que retiendras-tu de cette aventure de The Voice ?

A.: Si je retiens l’essentiel, c’est moi en tant qu’artiste qui est venu toucher le cœur d’un public.  Pour moi, c’est mission accomplie. Ma grande joie, c’est que grâce à cette exposition, le public a découvert tout mon passé musical, qui était jusqu’à présent encore peu connu. Rien que pour ça, même si ça devait s’arrêter demain, ça valait le coup d’être fait. Je me suis senti très accompli artistiquement  durant tout ce mois qui a changé ma vie.
(Rappelons qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas le gagnant de The Voice puisque la saison  n’est pas encore achevée NDLR).

V.B.: Quelle est ton actualité ?

A.: Je suis sur l’écriture d’un album, qui était en projet avant The Voice. Le 9 mars*, je me produis à Tel-Aviv lors d’un gala pour une association qui s’appelle « Meyouhadim » (enfants handicapés). Et une tournée débute prochainement dans toute la France.

*Billets en vente sur www.israstage.com

 


PHOTOS : Caroline Levy, photographe –Tel : 052-802 94 53

Et pour vous, en exclusivité, le rush d’Amir à Eilat pour  THE VOICE

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LA GUERRE AUX BOREKAS


En Israël, les médecins se soucient tellement de la santé de leurs patients qu’ils ont décidé de faire plus que les soigner : bientôt, les cafétérias, les kiosques, et même les distributeurs automatiques des hôpitaux israéliens ne proposeront plus d’aliments considérés comme néfastes pour la santé. Adieu borekas, hot-dogs, sodas sucrés et confiseries. Ces derniers seront remplacés par du lait écrémé (1%), des sandwichs au pain complet des blancs de poulet et des aliments moins salés. Cette décision a été approuvée par le ministère de la santé qui a décidé de prendre le problème au sérieux. Ce dernier a adressé un communiqué à tous les directeurs des hôpitaux d’Israël, leur demandant de prévenir leurs fournisseurs d’adapter les produits qui devront être sains. ET tant pis pour les enfants pour qui les bonbons du distributeur rendaientt leur passage à l’hôpital "moins douloureux"… (Source : Israël Hayom)