QUE FAIRE DANS UN MIKLAT ?


Israël et les habitants du sud du pays vivent en ce moment une période difficile, en raison des tirs de roquettes incessants sur toutes les régions avoisinant la bande de  Gaza. Des familles entières sont enfermées dans leurs maisons, et contraintes de rester de nombreuses heures de la journée et de la nuit dans les Miklatim (chambres fortes). Chaque alerte augmente davantage la pression, et l’anxiété et le stress gagnent. A cela s’ajoute la difficulté à occuper les enfants, privés d’école et de sortie, durant tout ce temps. C’est pourquoi voici quelques idées, certes non révolutionnaires, mais utiles pour décompresser dans ces moments difficiles.

SE DÉNOUER
Si un jogging ou une marche rapide sont un peu compromis en ce moment, il est néanmoins important de faire, plusieurs fois par jour, quelques exercices afin de dénouer les tensions. Tous ensembles, en famille, c’est le moment de respirer, de s’étirer, et de faire plusieurs exercices visant à décontracter tous les muscles du corps et à faire circuler le sang. Prenez exemple sur les exercices de Pilates, de Yoga et de streching. Des figures comme « le cobra », la pyramide ou le culbuto vous aideront à vous libérer physiquement-et donc un peu moralement-du stress.

SE RELAXER
Un fond de musique Zen (Lounge music, relaxation ou Chillout sur Youtube), des matelas (ou serviettes) au sol, allongés ou assis en tailleur dans la position du Lotus, fermez les yeux, recentrez-vous sur votre respiration que vous régulez sur le rythme de la musique. Faites le vide dans votre tête, imaginez que vous mettez dans un panier vos pensées négatives, vos craintes et vos soucis, que vous accrochez ce panier à une nacelle qui va, peu à peu, s’envoler dans les airs et disparaître de votre vue. Faites imaginer aux enfants un paysage idyllique, où tous les êtres chers seraient ensemble, heureux. Dites-leur de se remémorer aussi des moments positifs, des fous-rires, et de les raconter, chacun leur tour.  

DIALOGUER
Cette situation, va vous permettre (malgré nous) de renouer un dialogue parfois perdu au sein de la famille. Laisser de côté les téléphones et autres moyens de communication le temps de converser, ensemble. Tout d’abord, il est très important d’expliquer aux enfants la situation dans laquelle nous nous trouvons, et les raisons. De leur parler de l’avenir, et des solutions possibles (il est important d’expliquer aux plus jeunes d’entre eux que ce cauchemar va s’arrêter d’ici quelque temps). Expliquez aux plus grands les dangers de la désinformation, et le rôle que chacun peut jouer, à son niveau (ses amis de France, etc….) pour montrer la réalité aux personnes vivant à l’extérieur. Montrez-leur toutes les choses positives : la solidarité qui s’est déployée, le soutien des autres villes, mais aussi de certains pays du monde (manifestations, déclarations de certains hommes politiques, …).

CHANTER ET DANSER
Et oui, même si l’humeur n’est pas à faire la fête, essayer de passer outre et de vous couper de la réalité le temps d’une séance de chant : cela peut être tous ensemble (c’est l’occasion de réviser vos classiques, les chants sionistes, d’apprendre des enfants ceux qu’ils apprennent dans les écoles). Vous pouvez improviser une chorale,  chanter en canon, dire un mot et l’autre doit trouver une chanson comportant ce mot. Danser est aussi un bon moyen de se défouler et de relâcher la pression. « Boum » collective avec musique à fond (pas trop fort pour entendre les alertes !) ou mini chorégraphie improvisée, l’essentiel étant de s’amuser.

JOUER
A nous les jeux de sociétés laissés de côté depuis des années. On reprend goût au « baccalauréat », on fait des équipes et tente un « dessinez c’est gagné » ou l’adversaire doit deviner ce que représente notre œuvre d’art, on jongle avec les associations de mots ou on choisit un sujet et chacun poursuit la conversation en débutant sa phrase par une lettre de l’alphabet (dans l’ordre). Le jeu des devinettes est toujours ludique mais aussi éducatif pour les plus petits.

APPRENDRE
Toutes ces journées sans école sont préjudiciables. Certes, les enfants ne seront pas d’humeur à faire des heures d’exercices chaque jour, mais pourquoi ne pas « profiter » de ce temps libre imposé pour relire certaines notions acquises, pour montrer aux parents qui n’ont habituellement pas le temps, les apprentissages qui ont été faits. Et si c’était l’occasion d’apprendre, tous ensemble, une nouvelle langue étrangère, ou de décider, pendant une heure, de ne se parler qu’en hébreu (ou anglais, etc…). Que dire d’un enseignement de Torah (un passage dans le Choulhan arou’h, une vidéo sur un site internet (rav Haïm Davinovisz, Rav Yehia benchetrit, chiourim.com, torah-box, etc…)

Voila ! Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont quelques petites idées pour vous aider à passer cette période difficile. En espérant qu’elle s’achève rapidement et que nous puissions très vite, vivre en paix en Israël.

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