« GAM ZO LE TOVA ! »


Voici une petite histoire qui m’est arrivée récemment. Elle peut paraître banale et j’aurais d’ailleurs pu moi-même  n’y accorder aucune importance. Mais cette fois, j’ai pris soin d’analyser les faits et de réaliser une chose : tout est fait pour le bien…

13h30. J’étais en train de cuisiner un rizotto. J’avais coupé un gros oignon sur la planche à légumes, sans doute un peu trop gros, proportionnellement à la quantité de riz. Quand tout à coup, dans la précipitation de la demi-heure qui précède la sorties de classe, en voulant ramasser les lamelles d’oignon pour les jeter dans la poêle, j’ai malencontreusement donné un coup de coude sur la planche qui a basculé et catapulté la moitié des lamelles d’oignon sur le sol de la cuisine.

Enervée, j’ai dû me résoudre à ne mettre que le restant d’oignons dans mon rizotto. Pour parer au plus pressé, j’ai ramassé hâtivement les morceaux d’oignon éparpillés au sol, ce qui eut pour effet de répandre la forte odeur d’oignon sur tout le sol de la cuisine. Plus le temps de laver avant la sortie d’école, je m’empressais donc de sortir, laissant mijoter mon riz –qui allait être délicieux- et me promettant de laver le sol à mon retour.

Cette suite de maladresses dues à la précipitation auraient dû me contrarier, mais sur le chemin de l’école, j’ai songé à ces « déboires ». Et soudain, tout a pris un sens à mes yeux :

Avec un oignon entier, mes enfants n’auraient pas aimé mon rizotto et donc ne l’auraient pas mangé. Par ailleurs, depuis quelque temps, quelques fourmis se promenaient sur le carrelage de ma cuisine, et j’avais beau mettre du produit insecticide, je ne parvenais pas à en venir à bout. J’apprenais plus tard qu’un des moyens de les repousser était l’odeur de l’oignon, ce que j’ai fait involontairement, en la laissant suffisamment longtemps pour qu’elle soit efficace…

Enfin, pour illustrer cet article, j’ai recherché une photo sur « Google», avec  l’expression « Gam zo létova », ce qui m’a permis de découvrir un site Internet (breslev.co.il) dans lequel une très belle histoire illustrant parfaitement cette expression (et autrement plus émouvante que la mienne), était racontée.

Il existe en effet une expression en hébreu qui résume parfaitement la situation : « Gam zo létova », qui signifie que chaque chose a sa raison d’être et que tout est fait pour le bien, même si, au moment où les choses se produisent, on n’en a pas vraiment conscience. Seul le recul, ou la projection quelque temps plus tard, nous fait réaliser que finalement, chaque chose est faite pour le bien…Quand il vous arrive quelque chose d’à priori néfaste, non souhaité, ou encore contraire à votre volonté, avant de pester, d’enrager et de vous mettre en colère, contentez-vous de prononcer ces mots magiques : « Gam zo létova »…L’avenir vous le dira…

Valérie Bitton

QUE FAIRE DANS UN MIKLAT ?


Israël et les habitants du sud du pays vivent en ce moment une période difficile, en raison des tirs de roquettes incessants sur toutes les régions avoisinant la bande de  Gaza. Des familles entières sont enfermées dans leurs maisons, et contraintes de rester de nombreuses heures de la journée et de la nuit dans les Miklatim (chambres fortes). Chaque alerte augmente davantage la pression, et l’anxiété et le stress gagnent. A cela s’ajoute la difficulté à occuper les enfants, privés d’école et de sortie, durant tout ce temps. C’est pourquoi voici quelques idées, certes non révolutionnaires, mais utiles pour décompresser dans ces moments difficiles.

SE DÉNOUER
Si un jogging ou une marche rapide sont un peu compromis en ce moment, il est néanmoins important de faire, plusieurs fois par jour, quelques exercices afin de dénouer les tensions. Tous ensembles, en famille, c’est le moment de respirer, de s’étirer, et de faire plusieurs exercices visant à décontracter tous les muscles du corps et à faire circuler le sang. Prenez exemple sur les exercices de Pilates, de Yoga et de streching. Des figures comme « le cobra », la pyramide ou le culbuto vous aideront à vous libérer physiquement-et donc un peu moralement-du stress.

SE RELAXER
Un fond de musique Zen (Lounge music, relaxation ou Chillout sur Youtube), des matelas (ou serviettes) au sol, allongés ou assis en tailleur dans la position du Lotus, fermez les yeux, recentrez-vous sur votre respiration que vous régulez sur le rythme de la musique. Faites le vide dans votre tête, imaginez que vous mettez dans un panier vos pensées négatives, vos craintes et vos soucis, que vous accrochez ce panier à une nacelle qui va, peu à peu, s’envoler dans les airs et disparaître de votre vue. Faites imaginer aux enfants un paysage idyllique, où tous les êtres chers seraient ensemble, heureux. Dites-leur de se remémorer aussi des moments positifs, des fous-rires, et de les raconter, chacun leur tour.  

DIALOGUER
Cette situation, va vous permettre (malgré nous) de renouer un dialogue parfois perdu au sein de la famille. Laisser de côté les téléphones et autres moyens de communication le temps de converser, ensemble. Tout d’abord, il est très important d’expliquer aux enfants la situation dans laquelle nous nous trouvons, et les raisons. De leur parler de l’avenir, et des solutions possibles (il est important d’expliquer aux plus jeunes d’entre eux que ce cauchemar va s’arrêter d’ici quelque temps). Expliquez aux plus grands les dangers de la désinformation, et le rôle que chacun peut jouer, à son niveau (ses amis de France, etc….) pour montrer la réalité aux personnes vivant à l’extérieur. Montrez-leur toutes les choses positives : la solidarité qui s’est déployée, le soutien des autres villes, mais aussi de certains pays du monde (manifestations, déclarations de certains hommes politiques, …).

CHANTER ET DANSER
Et oui, même si l’humeur n’est pas à faire la fête, essayer de passer outre et de vous couper de la réalité le temps d’une séance de chant : cela peut être tous ensemble (c’est l’occasion de réviser vos classiques, les chants sionistes, d’apprendre des enfants ceux qu’ils apprennent dans les écoles). Vous pouvez improviser une chorale,  chanter en canon, dire un mot et l’autre doit trouver une chanson comportant ce mot. Danser est aussi un bon moyen de se défouler et de relâcher la pression. « Boum » collective avec musique à fond (pas trop fort pour entendre les alertes !) ou mini chorégraphie improvisée, l’essentiel étant de s’amuser.

JOUER
A nous les jeux de sociétés laissés de côté depuis des années. On reprend goût au « baccalauréat », on fait des équipes et tente un « dessinez c’est gagné » ou l’adversaire doit deviner ce que représente notre œuvre d’art, on jongle avec les associations de mots ou on choisit un sujet et chacun poursuit la conversation en débutant sa phrase par une lettre de l’alphabet (dans l’ordre). Le jeu des devinettes est toujours ludique mais aussi éducatif pour les plus petits.

APPRENDRE
Toutes ces journées sans école sont préjudiciables. Certes, les enfants ne seront pas d’humeur à faire des heures d’exercices chaque jour, mais pourquoi ne pas « profiter » de ce temps libre imposé pour relire certaines notions acquises, pour montrer aux parents qui n’ont habituellement pas le temps, les apprentissages qui ont été faits. Et si c’était l’occasion d’apprendre, tous ensemble, une nouvelle langue étrangère, ou de décider, pendant une heure, de ne se parler qu’en hébreu (ou anglais, etc…). Que dire d’un enseignement de Torah (un passage dans le Choulhan arou’h, une vidéo sur un site internet (rav Haïm Davinovisz, Rav Yehia benchetrit, chiourim.com, torah-box, etc…)

Voila ! Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont quelques petites idées pour vous aider à passer cette période difficile. En espérant qu’elle s’achève rapidement et que nous puissions très vite, vivre en paix en Israël.

3 habitudes pour être Zen …et le rester toute la journée !


Nous avons tous nos petites astuces personnelles pour lutter contre le stress. Pour ma part, j’en ai trois à vous faire partager. Mais j’ai aussi un moyen mnémotechnique pour que vous vous en rappeliez, tout au long de la journée : Le mot  « liste ». Car mes astuces tiennent en trois listes.

1/ Une play-list : Alors que le monde s’évertue à lutter contre la pollution atmosphérique, vous n’imaginez pas à quel point la pollution sonore peut aussi être une source de stress. A moins d’habiter la campagne profonde ou d’être retranché dans un monastère tibétain, qui n’a pas entendu, au moins une fois dans la journée : Un klaxon de voiture (suivi d’une insulte du conducteur), une porte qui claque, une sonnerie de téléphone, le jingle d’une publicité au son trop élevé, un chien qui abois et des enfants qui crient, etc…Mais plutôt que de se murer dans un silence angoissant à l’aide de boules Quiès, j’ai une façon bien plus agréable de faire taire ce bruit et de rester Zen : pendant que je travaille, cuisine, repasse ou tout autre activité, j’écoute une play-list de musiques aux vertus apaisantes. J’allume mon ordinateur, j’entre sur Youtube et je tape « Lounge Music ». Il s’agit d’une musique d’ambiance jouée initialement dans les pianos bars et les lobbies des luxueux hôtels.  Vous pouvez aussi taper « Chill out », ou « relaxation ». Dès les premières notes, votre pouls ralentit, votre rythme cardiaque aussi et votre respiration se fait plus profonde.

2/ Pas de liste ! Il y a quelques années, je ne commençais pas une journée sans une liste de taches à accomplir qui m’attendait au saut du lit, à la table du petit déjeuner ou sur mon bureau. Des listes de course, des listes de corvées – PV à payer, téléphoner au plombier, recommandé à poster- j’en rédigeais même à l’attention de mon entourage, les assommant de consignes qu'il leur était difficile d’exécuter dans les 24 heures qui composaient une journée. Jusqu’au jour où j’ai compris que ces listes, si elles me vidaient momentanément l’esprit, me créait une pression supplémentaire tant il était impossible de tout accomplir. J’ai donc cessé de rédiger des listes, et j’agis désormais différemment : A chaque fois que j’ai accompli une tache, je le note sur une feuille blanche, si bien qu’au fur et à mesure de la journée, ma liste de choses accomplies s’allonge, et je suis de plus en plus sereine en la parcourant des yeux.

3/ Une liste, oui.  Ma troisième astuce pour rester Zen : En fait, j’ai conservé une seule liste, que je rédige une fois par jour, à la fin de la journée ou quand je sens le stress me gagner. La liste des choses positives qu’il m’arrive, des bonnes actions que j’ai accomplies, des qualités que je possède, des personnes aimantes qui m’entourent ou des petits moments de bonheur vécus dans la journée. Cette pratique de la pensée positive s’acquiert au fil du temps et la liste de ces belles choses s’enrichit au fur et à mesure que ma capacité à positiver augmente. Et croyez-moi si vous le voulez, mais lire cette liste me fait atteindre des sommets de zénitude…

Ce billet participe à l’évènement inter-blogueurs ”3 actions pour être zen au quotidien” qui est organisé par le blog Habitudes Zen . Si cet article vous a plu, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : je vote pour cet article !

TSAHAL : LES SOLDATES SE PASSERONT DE TUNIQUE


On fait des économies dans Tsahal aussi : à partir de janvier 2013, les soldates engagées dans l’armée israélienne ne recevront plus la célèbre tunique qui leur était fournie en même temps que l’uniforme. La raison invoquée : celles-ci ne la mettent plus durant leur service militaire. Seuls les soldats parachutistes continueront de la recevoir avec le reste de l’uniforme, car elle symbolise leur brigade (et ils la portent dailleurs avec fierté), mais les « Hayelettes » (soldates) se contenteront de la chemise courte à boutons. A Tsahal, on explique que cette décision permettra d’économiser des centaines de milliers de shekels, une tunique coûtant 45,57 shekels, soit davantage que la chemise standard (qui elle, fait 35,68 shekels). Si des soldates tenaient vraiment à porter cette tunique, notamment pour des raisons religieuses, elle pourront adresser une demande spéciale qui sera étudiée (Source: Israël Hayom).