IL FAIT BON VIVRE EN ISRAËL



Et je ne suis pas la seule à le penser !

En effet, selon une étude effectuée par l'Economist Intelligence Unit (EIU), associé au magazine britannique The Economist, qui classe les pays d'après les perspectives d'avenir des enfants qui vont naître en 2013 lorsqu'ils auront atteint l'âge de 27 ans en 2030, Israël occupe une excellente place.

Dans cet index de qualité de vie, Israël est à la 20ème place, ce qui est mieux que la (qui occupe la 26ème place) et le Royaume-Uni (27ème place).  Les Etats-Unis et l'Allemagne arrivent ex-aequo à la 16ème place. Quant à la Belgique, elle est classée 15ème.  Notez que la même étude en 
1988 avait placé le Royaume-Uni à la 7ème place et Israël loin derrière, à la 30ème.  En tête du tableau, la Suisse, suivie de l’Australie.
Pour en savoir plus sur le "Where-to-be born index, 2013" :

AU LIT AVEC MON SMARTPHONE


Quelle est la première chose que vous faites au réveil ? Si vous regardez votre Iphone, sachez que vous n’êtes pas les seuls…

Une enquête réalisée par la société de télécommunications Cisco révèle que 90% des personnes ayant un Smartphone le consultent avant même de prendre leur café. En priorité, les mails sont consultés, puis les sites d’information et les réseaux sociaux.  Toujours selon le rapport publié pour l’année 2012, deux personnes sur cinq interrogées ont avoué se sentir « nues », « comme si une partie d’eux manquait »,  si elles ne pouvaient avoir accès à leur téléphone pour rester connecté.

Le téléphone, formidable moyen de communication, mais aussi source d’isolement : 40% des personnes sondées ont affirmé passer plus de temps avec leurs amis « virtuels » sur Internet qu’avec leurs amis réels. 87% ont un compte Facebook, et 57% se disent prêts à donner leurs adresses emails à des enseignes de magasins ou à des sites Internet afin de recevoir les infos sur des promotions ou soldes. De plus, 90% affirment effectuer des achats sur Internet.

Autre donnée intéressante : 33% des sondés (soit 1/3) ont dit qu’ils consultaient leur téléphone au moins une fois toutes les demi-heures. 20% sont un peu plus accros encore, puisqu’ils regardent leur Smartphone toutes les dix minutes. Et parmi ces personnes, les femmes sont majoritaires : Toujours selon ce rapport, 85% des femmes, contre 63% des hommes, ont besoin de se connecter.

Et l’addiction ne s’arrête pas une fois couché : 75% ont affirmé utiliser leur téléphone au lit, et 33% dans leur salle de bain.

S’il fallait choisir entre leur Smartphone et un téléphone portable, 33% des personnes questionnées affirment préférer leur Smartphone.

Ce sondage a été effectué auprès de 1800 étudiants et travailleurs âgés de 18 à 30 ans de 18 pays.

Source : Israël Hayom

Valérie Bitton

LE NUMERO UN DES MOTEURS DE RECHERCHE EN ISRAEL


Devinette : Elle a le prénom d’un poisson mais elle est loin d’être un thon, et elle est  le sujet le plus recherché dans les moteurs de recherche israéliens. Vous avez trouvé (et la photo vous y a aidé). Il s’agit de Bar Rafaeli, le top modèle israélien et désormais internationale. S’il y a quelques années encore, elle était connue pour être « la petite amie de Leonardo Di Caprio », aujourd’hui, on pourrait se demander qui est à ses côtés (bien que ce ne soit plus Leonardo depuis longtemps).
    
Google a donc publié le Top 10 des requêtes les plus fréquentes. Sur Google Israël, voici les femmes qui ont le plus attiré l’attention des Israéliens cette année. En première place donc, Bar Rafaeli. En deuxième position, Une autre Israélienne, puisqu’il s’agit de la chanteuse Sarit Haddad. La troisième position est occupée par la chanteuse Adèle. On trouve également dans ce Top 10 Selena Gomez (je pense que ma fille et ses copines doivent y être pour quelque chose), Kate Middleton (et ce avant qu’elle ne dévoile sa grossesse) ou encore Keren Peles et Estie Ginzbourg, pour revenir en Israël.

Hormis ces jolies femmes, qu’est ce que l’internaute israélien a voulu le plus savoir cette année ?

Nous le découvrons avec le « Google Zeitgeist » qui signifie « l’esprit du temps » et qui, chaque année, classifie les notions ou évènements les plus recherchés. Nous restons en Israël, où le sujet qui a suscité le plus grand nombre de clics de souris est « Golan Telecom ». C’est aussi celui qui a le plus fait parlé de lui dans la rue israélienne, car ses tarifs ont été une vraie révolution dans la téléphonie blanc-bleue. Reste à savoir si les abonnés qu’il a rallié à sa cause sont aussi satisfaits qu’ils ont été intéressés…Puis, en deuxième position, on trouve le « Project Revivo », un groupe de pop israélienne qui, apparemment, connait un certain succès. « Instagram », l’application de partage de photos bien connue des « Smartphoneurs », arrive en troisième position, suivi du pourtant géant Facebook. Ceci peut s’expliquer par le fait que rares sont les personnes encore obligées de rechercher Facebook dans Google, chacun ayant, au minimum, un accès direct dans ses favoris ou une application dans son Iphone.

En matière d’actualité, l’opération « pilier de Défense » arrive en tête des recherches (et ce bien que la période ait été très brève, c’est dire l’intérêt qu’elle a suscité), devant « grèves générales », le sport favori en Israël après l’engloutissement d’un falafel-pita-Houmous. Enfin, Moshé Slimane, l’homme au prénom juif et au nom arabe qui s’était immolé durant les manifestations sociales a bien réussi son coup de pub marketing puisque, lui qui ne serait encore qu’un illustre inconnu aujourd’hui,  est parvenu à décrocher la troisième place de ce classement.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez figurer sur la liste 2013 des sujets les plus recherchés sur Google : avoir la silhouette de Bar Refaeli, chanter comme Adèle ou vous marier avec un prince…A vous de choisir !

Valérie Bitton

« GAM ZO LE TOVA ! »


Voici une petite histoire qui m’est arrivée récemment. Elle peut paraître banale et j’aurais d’ailleurs pu moi-même  n’y accorder aucune importance. Mais cette fois, j’ai pris soin d’analyser les faits et de réaliser une chose : tout est fait pour le bien…

13h30. J’étais en train de cuisiner un rizotto. J’avais coupé un gros oignon sur la planche à légumes, sans doute un peu trop gros, proportionnellement à la quantité de riz. Quand tout à coup, dans la précipitation de la demi-heure qui précède la sorties de classe, en voulant ramasser les lamelles d’oignon pour les jeter dans la poêle, j’ai malencontreusement donné un coup de coude sur la planche qui a basculé et catapulté la moitié des lamelles d’oignon sur le sol de la cuisine.

Enervée, j’ai dû me résoudre à ne mettre que le restant d’oignons dans mon rizotto. Pour parer au plus pressé, j’ai ramassé hâtivement les morceaux d’oignon éparpillés au sol, ce qui eut pour effet de répandre la forte odeur d’oignon sur tout le sol de la cuisine. Plus le temps de laver avant la sortie d’école, je m’empressais donc de sortir, laissant mijoter mon riz –qui allait être délicieux- et me promettant de laver le sol à mon retour.

Cette suite de maladresses dues à la précipitation auraient dû me contrarier, mais sur le chemin de l’école, j’ai songé à ces « déboires ». Et soudain, tout a pris un sens à mes yeux :

Avec un oignon entier, mes enfants n’auraient pas aimé mon rizotto et donc ne l’auraient pas mangé. Par ailleurs, depuis quelque temps, quelques fourmis se promenaient sur le carrelage de ma cuisine, et j’avais beau mettre du produit insecticide, je ne parvenais pas à en venir à bout. J’apprenais plus tard qu’un des moyens de les repousser était l’odeur de l’oignon, ce que j’ai fait involontairement, en la laissant suffisamment longtemps pour qu’elle soit efficace…

Enfin, pour illustrer cet article, j’ai recherché une photo sur « Google», avec  l’expression « Gam zo létova », ce qui m’a permis de découvrir un site Internet (breslev.co.il) dans lequel une très belle histoire illustrant parfaitement cette expression (et autrement plus émouvante que la mienne), était racontée.

Il existe en effet une expression en hébreu qui résume parfaitement la situation : « Gam zo létova », qui signifie que chaque chose a sa raison d’être et que tout est fait pour le bien, même si, au moment où les choses se produisent, on n’en a pas vraiment conscience. Seul le recul, ou la projection quelque temps plus tard, nous fait réaliser que finalement, chaque chose est faite pour le bien…Quand il vous arrive quelque chose d’à priori néfaste, non souhaité, ou encore contraire à votre volonté, avant de pester, d’enrager et de vous mettre en colère, contentez-vous de prononcer ces mots magiques : « Gam zo létova »…L’avenir vous le dira…

Valérie Bitton

QUE FAIRE DANS UN MIKLAT ?


Israël et les habitants du sud du pays vivent en ce moment une période difficile, en raison des tirs de roquettes incessants sur toutes les régions avoisinant la bande de  Gaza. Des familles entières sont enfermées dans leurs maisons, et contraintes de rester de nombreuses heures de la journée et de la nuit dans les Miklatim (chambres fortes). Chaque alerte augmente davantage la pression, et l’anxiété et le stress gagnent. A cela s’ajoute la difficulté à occuper les enfants, privés d’école et de sortie, durant tout ce temps. C’est pourquoi voici quelques idées, certes non révolutionnaires, mais utiles pour décompresser dans ces moments difficiles.

SE DÉNOUER
Si un jogging ou une marche rapide sont un peu compromis en ce moment, il est néanmoins important de faire, plusieurs fois par jour, quelques exercices afin de dénouer les tensions. Tous ensembles, en famille, c’est le moment de respirer, de s’étirer, et de faire plusieurs exercices visant à décontracter tous les muscles du corps et à faire circuler le sang. Prenez exemple sur les exercices de Pilates, de Yoga et de streching. Des figures comme « le cobra », la pyramide ou le culbuto vous aideront à vous libérer physiquement-et donc un peu moralement-du stress.

SE RELAXER
Un fond de musique Zen (Lounge music, relaxation ou Chillout sur Youtube), des matelas (ou serviettes) au sol, allongés ou assis en tailleur dans la position du Lotus, fermez les yeux, recentrez-vous sur votre respiration que vous régulez sur le rythme de la musique. Faites le vide dans votre tête, imaginez que vous mettez dans un panier vos pensées négatives, vos craintes et vos soucis, que vous accrochez ce panier à une nacelle qui va, peu à peu, s’envoler dans les airs et disparaître de votre vue. Faites imaginer aux enfants un paysage idyllique, où tous les êtres chers seraient ensemble, heureux. Dites-leur de se remémorer aussi des moments positifs, des fous-rires, et de les raconter, chacun leur tour.  

DIALOGUER
Cette situation, va vous permettre (malgré nous) de renouer un dialogue parfois perdu au sein de la famille. Laisser de côté les téléphones et autres moyens de communication le temps de converser, ensemble. Tout d’abord, il est très important d’expliquer aux enfants la situation dans laquelle nous nous trouvons, et les raisons. De leur parler de l’avenir, et des solutions possibles (il est important d’expliquer aux plus jeunes d’entre eux que ce cauchemar va s’arrêter d’ici quelque temps). Expliquez aux plus grands les dangers de la désinformation, et le rôle que chacun peut jouer, à son niveau (ses amis de France, etc….) pour montrer la réalité aux personnes vivant à l’extérieur. Montrez-leur toutes les choses positives : la solidarité qui s’est déployée, le soutien des autres villes, mais aussi de certains pays du monde (manifestations, déclarations de certains hommes politiques, …).

CHANTER ET DANSER
Et oui, même si l’humeur n’est pas à faire la fête, essayer de passer outre et de vous couper de la réalité le temps d’une séance de chant : cela peut être tous ensemble (c’est l’occasion de réviser vos classiques, les chants sionistes, d’apprendre des enfants ceux qu’ils apprennent dans les écoles). Vous pouvez improviser une chorale,  chanter en canon, dire un mot et l’autre doit trouver une chanson comportant ce mot. Danser est aussi un bon moyen de se défouler et de relâcher la pression. « Boum » collective avec musique à fond (pas trop fort pour entendre les alertes !) ou mini chorégraphie improvisée, l’essentiel étant de s’amuser.

JOUER
A nous les jeux de sociétés laissés de côté depuis des années. On reprend goût au « baccalauréat », on fait des équipes et tente un « dessinez c’est gagné » ou l’adversaire doit deviner ce que représente notre œuvre d’art, on jongle avec les associations de mots ou on choisit un sujet et chacun poursuit la conversation en débutant sa phrase par une lettre de l’alphabet (dans l’ordre). Le jeu des devinettes est toujours ludique mais aussi éducatif pour les plus petits.

APPRENDRE
Toutes ces journées sans école sont préjudiciables. Certes, les enfants ne seront pas d’humeur à faire des heures d’exercices chaque jour, mais pourquoi ne pas « profiter » de ce temps libre imposé pour relire certaines notions acquises, pour montrer aux parents qui n’ont habituellement pas le temps, les apprentissages qui ont été faits. Et si c’était l’occasion d’apprendre, tous ensemble, une nouvelle langue étrangère, ou de décider, pendant une heure, de ne se parler qu’en hébreu (ou anglais, etc…). Que dire d’un enseignement de Torah (un passage dans le Choulhan arou’h, une vidéo sur un site internet (rav Haïm Davinovisz, Rav Yehia benchetrit, chiourim.com, torah-box, etc…)

Voila ! Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont quelques petites idées pour vous aider à passer cette période difficile. En espérant qu’elle s’achève rapidement et que nous puissions très vite, vivre en paix en Israël.

3 habitudes pour être Zen …et le rester toute la journée !


Nous avons tous nos petites astuces personnelles pour lutter contre le stress. Pour ma part, j’en ai trois à vous faire partager. Mais j’ai aussi un moyen mnémotechnique pour que vous vous en rappeliez, tout au long de la journée : Le mot  « liste ». Car mes astuces tiennent en trois listes.

1/ Une play-list : Alors que le monde s’évertue à lutter contre la pollution atmosphérique, vous n’imaginez pas à quel point la pollution sonore peut aussi être une source de stress. A moins d’habiter la campagne profonde ou d’être retranché dans un monastère tibétain, qui n’a pas entendu, au moins une fois dans la journée : Un klaxon de voiture (suivi d’une insulte du conducteur), une porte qui claque, une sonnerie de téléphone, le jingle d’une publicité au son trop élevé, un chien qui abois et des enfants qui crient, etc…Mais plutôt que de se murer dans un silence angoissant à l’aide de boules Quiès, j’ai une façon bien plus agréable de faire taire ce bruit et de rester Zen : pendant que je travaille, cuisine, repasse ou tout autre activité, j’écoute une play-list de musiques aux vertus apaisantes. J’allume mon ordinateur, j’entre sur Youtube et je tape « Lounge Music ». Il s’agit d’une musique d’ambiance jouée initialement dans les pianos bars et les lobbies des luxueux hôtels.  Vous pouvez aussi taper « Chill out », ou « relaxation ». Dès les premières notes, votre pouls ralentit, votre rythme cardiaque aussi et votre respiration se fait plus profonde.

2/ Pas de liste ! Il y a quelques années, je ne commençais pas une journée sans une liste de taches à accomplir qui m’attendait au saut du lit, à la table du petit déjeuner ou sur mon bureau. Des listes de course, des listes de corvées – PV à payer, téléphoner au plombier, recommandé à poster- j’en rédigeais même à l’attention de mon entourage, les assommant de consignes qu'il leur était difficile d’exécuter dans les 24 heures qui composaient une journée. Jusqu’au jour où j’ai compris que ces listes, si elles me vidaient momentanément l’esprit, me créait une pression supplémentaire tant il était impossible de tout accomplir. J’ai donc cessé de rédiger des listes, et j’agis désormais différemment : A chaque fois que j’ai accompli une tache, je le note sur une feuille blanche, si bien qu’au fur et à mesure de la journée, ma liste de choses accomplies s’allonge, et je suis de plus en plus sereine en la parcourant des yeux.

3/ Une liste, oui.  Ma troisième astuce pour rester Zen : En fait, j’ai conservé une seule liste, que je rédige une fois par jour, à la fin de la journée ou quand je sens le stress me gagner. La liste des choses positives qu’il m’arrive, des bonnes actions que j’ai accomplies, des qualités que je possède, des personnes aimantes qui m’entourent ou des petits moments de bonheur vécus dans la journée. Cette pratique de la pensée positive s’acquiert au fil du temps et la liste de ces belles choses s’enrichit au fur et à mesure que ma capacité à positiver augmente. Et croyez-moi si vous le voulez, mais lire cette liste me fait atteindre des sommets de zénitude…

Ce billet participe à l’évènement inter-blogueurs ”3 actions pour être zen au quotidien” qui est organisé par le blog Habitudes Zen . Si cet article vous a plu, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : je vote pour cet article !

TSAHAL : LES SOLDATES SE PASSERONT DE TUNIQUE


On fait des économies dans Tsahal aussi : à partir de janvier 2013, les soldates engagées dans l’armée israélienne ne recevront plus la célèbre tunique qui leur était fournie en même temps que l’uniforme. La raison invoquée : celles-ci ne la mettent plus durant leur service militaire. Seuls les soldats parachutistes continueront de la recevoir avec le reste de l’uniforme, car elle symbolise leur brigade (et ils la portent dailleurs avec fierté), mais les « Hayelettes » (soldates) se contenteront de la chemise courte à boutons. A Tsahal, on explique que cette décision permettra d’économiser des centaines de milliers de shekels, une tunique coûtant 45,57 shekels, soit davantage que la chemise standard (qui elle, fait 35,68 shekels). Si des soldates tenaient vraiment à porter cette tunique, notamment pour des raisons religieuses, elle pourront adresser une demande spéciale qui sera étudiée (Source: Israël Hayom). 

A LA SANTE DES AMBASSADEURS

La semaine dernière, le maire de la ville d’Eilat Meïr Itshak Halevy a réuni dans son bureau les ambassadeurs de plusieurs pays en poste dans la région afin de célébrer la nouvelle année. Dans son discours, il les a remerciés pour leur action en faveur de la ville d’Eilat et plus généralement pour la région. « Dans quel autre pays que le notre peut-on ouvrir sa fenêtre et apercevoir trois Etats voisins ? s’est-il interrogé. La ville d’Eilat a une valeur géopolitique de toute importance et est en mesure de mener de ce fait des relations internationales ».  Parmi les consuls présents, notons l’Egyptien Atef Salem, à qui le maire a transmis ses souhaits de réussite dans le développement de l’Egypte : « Je suis heureux quand je constate que nos voisins se développent, ainsi chacun de nous aura de bonnes raisons de vouloir préserver la région ». Etaient également présents notre ami Jacky Poms, le consul honoraire de Belgique, Dafna Baden, l’ambassadrice de Grande Bretagne, Jacky Prigel, son épouse et son fils- les ambassadeurs du Danemark, Hollande, Norvège et Suède-sans oublier bien sûr Dr Avi Baranes, le consul de France. Notez que le premier consul à avoir ouvert à Eilat il y a 48 ans fut celui de Suède. Aujourd’hui, 21 consuls d’Etats différents veillent à entretenir de bonnes relations avec la ville d’Eilat. 

A VILLE D’EILAT SE PRÉPARE AUX FÊTES DE TISHRI

Comme chaque année à cette période, la ville d’Eilat se prépare afin que les fêtes de Tishri se déroulent pour le mieux dans la ville. L’objectif est que l’ordre et la sécurité règnent dans la ville et pour ce faire, tous les services de sécurité et de surveillance seront mobilisés. Ainsi, les équipes de police seront renforcées durant Rosh Hashana et Souccot, périodes auxquelles le taux d’occupation de la ville sera maximum. Des responsables dans le secteur touristique estiment  à environ 45000 le nombre de voyageurs qui emprunteront les passages frontaliers de Taba et Rabin durant les fêtes. La « Sayerette hatayaroute » (patrouille touristique) sera également renforcée et multipliera les patrouilles le long des plages et des Tayelette afin de faire régner l’ordre public. Quant aux maitres-nageurs, ils travailleront jusqu'à 17 heures sur les plages surveillées (au lieu de 16 heures habituellement), excepté les veilles de fêtes (jusqu’à 16 heures). Par ailleurs, les équipes chargées du nettoyage dans la ville seront également renforcées afin que les plages restent propres. La route n°12 sera ouverte durant toute la journée.

KIPPOUR, LA FETE DU VELO EN ISRAËL


Qu’on soit pour ou contre cette coutume, le jour de Kippour est indéniablement la fête du vélo dans toutes les villes d’Israël. Les rues sont interdites à la circulation et de ce fait, les enfants (ainsi que quelques adultes non religieux) en profitent pour sortir leurs vélos, rollers, skate-boards, trottinettes, bref, tout ce qui roule (certains n’hésitant pas à promener leurs petits dans des voitures électriques…). Pour info, environ 240 000 vélos de toutes sortes sont vendus chaque année en Israël, et la moitié durant les deux mois qui précèdent Yom Kippour (parmi lesquels 100 000 destinés aux enfants) (source : Israel Hayom). Méfiance cependant : c’est aussi le jour où la M.A.D.A (Maguen David Adom, la « Croix rouge » israélienne) enregistre un nombre important de fractures et autres entorses. Prudence, donc !

INAUGURATION D'UN SEFER TORAH A EILAT


20/09: Qui a dit qu’Eilat n’était pas une ville religieuse ? Dimanche 23 septembre, un nouveau Sefer Tora sera inauguré dans la synagogue Netsa’h Israël, située dans le quartier Shahamon à Eilat. Le public (hommes, femmes et enfants) est invité à participer à l’évènement haut en couleur. A l’occasion, les Sifrei Torah (rouleaux de la Tora) sont ornés de décorations et portés dans les rues de la ville par les fidèles lors d’une procession où le public danse et chante, avant de les conduire dans la synagogue où ils demeureront.

500 PANIERS DISTRIBUES POUR ROSH HASHANA


Comme chaque année, près de 500 paniers seront distribués aux familles prises en charge par les services sociaux de la ville d’Eilat à l’occasion du nouvel an juif. Les paniers qui contiennent, entre autres denrées, un poulet, des oeufs, des produits laitiers, des conserves, du riz, de la farine, jus de raison, des pommes et du miel, seront distribués dès la semaine prochaine jusqu’à la veille de Rosh Hashana par des volontaires de l’association Beit Roger. Notez que 60 paniers seront distribués par des bénévoles employés du service de douane du port d’Eilat, lesquels aident chaque mois à distribuer des colis aux personnes âgées dans le besoin de la ville. La société Yotvata a fourni les produits laitiers, et les hôtels Hilton Malkat Sheba, Dan Panorama, Rimonim, et ceux de la chaîne Fatal, ont réalisé 400 gâteaux. Parc Avenue et le restaurant Denis ont offert 255 bouteilles de vin et de boissons non alcoolisées.

BONNE ANNEE DE LA PART DES ELEVES D’EILAT


17/09: C’est désormais devenu une tradition à Eilat : depuis quelques années, les élèves de l’école « Tséélim » sont allés à la rencontre des habitants de leur quartier afin de leur distribuer des pommes trempées dans le miel, symboles des souhaits de douceur pour l’année nouvelle. Certains écoliers sont même allés jusqu’au bureau du maire de la ville, Meïr Itshak Halevy, pour lui souhaiter « shana tova ». Quelle ne fut pas leur surprise d’y rencontrer le ministre Sylvan Shalom en personne, vice-Premier ministre et ministre du Développement des régions du Neguev et de la Galilée.


OU PASSEREZ-VOUS LES FÊTES ?


 Dans quelques jours débuteront les fêtes de Tishri, et avec elles les vacances pour un grand nombre d’Israéliens. Cette année, les vacances scolaires en Israël débuteront la veille de Kippour et se prolongeront jusqu’au lendemain de Sim’ha Tora, ce qui laisse suffisamment de temps pour partir à l’étranger. C’est ainsi qu’environ 500 000 Israéliens quitteront le pays vers des destinations à l’étranger. Selon le vice-président d’Ofir Tours, Yehouda Zafrani, on enregistre cette année 10% de plus de réservations de billets d’avion durant ces fêtes comparé à l’année dernière. Mais de nombreux Israéliens choisiront de rester dans le pays, rejoints par des touristes étrangers. Si le taux d’occupation des hôtels dans le nord d’Israël est estimé à 95% cette année, la ville la plus au sud –Eilat-n’est pas en reste, avec un taux d’occupation estimé à un peu plus de 85% (pour le moment), selon Shabtai Shay, le président de la fondation hôtelière. « La plupart des hôtels d’Eilat ont vendu quatre nuits et plus en raison du pont de fin de semaine, a déclaré ce dernier. La ville sera remplie d’Israéliens, mais aussi de touristes russes, déjà présents dans la ville, et de Juifs de France qui arriveront la veille de la fête » (Source : Israël Hayom).


QUE VA-T-ON MANGER A ROSH HASHANA?


1000 tonnes de carpes, 6000 tonnes de grenades, 2000 tonnes de miel…Ce sont les quantités que les Israéliens vont consommer durant les fêtes de Tishri. Tels sont, en effet, les chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture, qui nous enseigne également que près de la moitié des besoins annuels de miel est consommée durant ces fêtes. A Rosh Hashana, chaque Israélien qui se respecte (et qui ne craint pas pour son cholestérol !) consommera environ 300g de miel en moyenne, soit au total 2000 tonnes estimées à 80 millions de shekels. Autre produit indispensable à la fête du nouvel an juif : La pomme. Cette année, son prix n’augmentera pas, et toujours selon le ministère de l’Agriculture, en raison du climat froid, les pommes seront cette année plus grosses et plus belles qu’à l’accoutumée (source: Israël Hayom).

KOL HAKAVOD !*


Lundi, les Eilatiens ont fait preuve d’un bel élan de générosité envers leurs frères et soeurs dans le besoin. Ils ont en effet répondu à l’appel de l’association Latet bé Eilat, qui a organisé, à quelques jours de Rosh Hashana, une journée de Tsedaka. En direct de la radio locale, de nombreux intervenants se sont mobilisés durant toute la journée afin de recueillir de quoi permettre aux familles en difficulté de célébrer dignement la fête. Zilli grosman, la présidente de Beit Refael, a déclaré qu’il était inconcevable, en 2012, que des enfants puissent aller à l’école en ayant faim. Chaque jour, des centaines de sandwichs sont préparés et envoyés dans les écoles de la ville pour ces enfants, et plus de 200 repas sont quotidiennement fournis. Citons l’intervention de plusieurs francophones (Marcel, Noura et Rivka, pour ne citer qu’eux) qui participent activement et bénévolement aux différentes actions menées par l’association. Zilli remercie chaleureusement tous les francophones qui ont fait preuve de générosité et grâce à qui des familles eilatiennes vont pouvoir manger à leur faim durant ces fêtes. Voir les activités de l’association Latet  ici (*bravo !)

BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS


Décidément, les francophones sont à l’honneur à Eilat. Après la diffusion des films « Le prénom » et « les femmes du 6ème étage, c’est maintenant le film « Bienvenue chez les Ch’tis » qui est à l’affiche dans le cadre du « Club du bon film » (intitulé en hébreu « Barou’him habaim batsafon »). Ce film, sorti en 2008, a reçu 6 prix et été nominé 9 fois, et a fait plus de 20 millions d’entrées au box office. Le synopsis : Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c'est l'horreur, une région glacée, peuplée d'êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le "cheutimi". Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu'il se plait dans le Nord. Elle pense même qu'il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu'en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s'enfonce dans un mensonge confortable...

Fêtes de ROSH HASHANA et KIPPOUR


Lors des dernières fêtes de Tishri, nos coreligionnaires ont exprimé
leur souci et désir de déterminer avec plus de précision l'affectation
de leur place à la Synagogue.

Aussi, afin de répondre à votre attente et de vous attribuer la place, nous
 vous demandons de bien vouloir nous adresser ce
formulaire dûment rempli et de nous le renvoyer dans les plus brefs
délais au Secretariat de la Synagogue.

1. Je préfererais être assis... (Remplir une case)
___ du côté des gens qui parlent
___ du côté des gens qui prient

2.  Si assis dans la section des parleurs, quelle catégorie
préfereriez- vous? (Indiquer l'ordre d'intéret)
___ Affaires
___ Sports
___ Médecine
___ Maladies graves qu'auraient eu un des fidèles
___ Potins toutes catégories confondues
___ Potins concernant (choisir:)
 
    ___ Le Rabbin
    ___ Le Hazan
    ___ La voix du Hazan
    ___ La femme du Hazan
    ___ La femme du Rabbin
    ___ La voix de la femme du Hazan
    ___ Le Shamash
    ___ La femme du Shamash
    ___ La Secrétaire du Shamash
___ Mode
    ___ Comment les autres sont habillés
    ___ Où ils achetent leurs vêtements et combien
___  Les derniers achats (voiture, appartment, maison de
campagne...) et prix payé par vos proches
___ Les dernières fêtes (Brit Mila, Mariage, Bar-Mitsvah) et prix
payé par vos proches
___ Les dernières vacances de vos proches et prix
___ Votre famille
___ Votre belle famille
___ Les familles Royales
     ___ Caroline de Monaco et son nouveau bébé
     ___ Le mariage d'Andrew d'Angleterre et de Sophie
___ Qui trompe qui et avec qui?
___ Autre sujet d'intéret:__ _________ _________ ____

3. Près de qui souhaiteriez vous être assis en prioritée pour
consultation professionnelle gratuite?
___ Docteur
___ Dentiste
___ Gastro-entérologue
___ Pediatre
___ Psychiatre pour enfant
___ Belle mère
___ Proviseur de lycée
___ Cardiologue
___ Rhumatologue
___ Comptable
___ Banquier
___ Comptable
___ Avocat
       ___ de Divorce
       ___ D' Affaires
___ Agent Immobilier
___ Notaire
___ Huissier
___ Peintre/Plombier
__   Garagiste
___ Amateur de Tennis/ Foot/Golf
___ Autre ____________ _________ _______


4. Je désire une place située (Indiquer l'ordre de priorité:)
   ___ En bout de rangée
   ___ Près de la sortie
   ___ A Deauville
   ___ Près des Toilettes
   ___ Près de mes beaux-parents
   ___ Aussi loin que possible de mes beaux-parents
   ___ Aussi loin que possible de mes ex beaux-parents
   ___ Près de l'Hekhal
   ___ Près de la table du Kiddouch
   ___ Près des hommes célibataires
   ___ Près des femmes célibataires
   ___ Près de quiconque de disponible (Sexe peu important)
   ___ Loin de la Bimah la où personne ne peut me voir/m'entendre
parler pendant l'office
   ___ La ou personne ne peut me voir dormir pendant l'office
   ___ La ou je peux dormir pendant le discours du Rabbin(cout supplémentaire)

5.  J'aimerais être assis la ou:
   ___ Je peux voir ma femme au dessus de la mehitsa
   ___ Je ne peux pas voir ma femme au dessus de la mehitsa
   ___ Je peux voir la copine de ma femme au dessus de la mehitsa
   ___ Mon épouse ne peut pas me voir regarder sa copine au dessus
de la mehitsa

6.  Merci de ne pas me placer à côté des personnes suivantes:
(Choix limité à 6 noms, Au dela, peut-être serait-il bon de songer
à changer de synagogue)
____________ _________ ____
____________ _________ ____
____________ _________ ____
____________ _________ ____
____________ _________ ____
____________ _________ ____

Nom: ____________ _________ _________ ___

Montant du don offert à la synagogue:__ _________ _________ _

 
NOM :   ____________ _________ ______      PRENOM :   ____________ _________ ___                                                                            
ADRESSE : ____________ _________ _________ _________ _________ _________ ____
TELEPHONE :   ____________ _________     Mobile : ____________ _________ _______
ADRESSE E-MAIL :                                                         @ _______

LA PLUS GRANDE BROCHETTE D’ISRAEL


Yom Atsmaout n’est pas que la fête de l’indépendance d’Israël. C’est aussi la fête nationale du « mengale » (du barbecue). Ce jour-là, le pays s’embrase à grand renfort de brochettes, entrecôtes et autres merguez, si bien qu’un satellite de Google Earth ne distinguerait qu’un épais nuage de fumée au dessus de l’Etat hébreu tant les Israéliens s’en donnent à cœur joie, sur les plages ou dans les parcs. Dailleurs, il existe un verbe en hébreu pour désigner cette action d’éventer la braise du barbecue : « lénafnèf ». C’est dire si ce sport national est entré dans les mœurs de chaque Israélien qui se respecte.
De très sérieuses enquêtes ont été effectuées à ce sujet : tandis que la consommation moyenne de viande en Israël est d’environ 9500 tonnes par mois, lors du mois où nous célébrons Yom Atsmaout, elle augmente jusqu’à atteindre les 15 000 tonnes.
Cependant, malgré leur réputation de « carnivores », sachez que la préférence des Israéliens penche pour la volaille plutôt que la viande rouge. La majorité des Israéliens mettent en effet sur le barbecue des saucisses de poulet, des chnitzels de poulet, des cuisses et des ailes de poulet.

Pour célébrer ce Yom Atsmaout 2012, Dori Ashkenazy, le PDG de l’hôtel Grand Court à Jérusalem, a décidé de battre un record : celui de la réalisation de la brochette la plus longue, grillée sur un barbecue long de dix mètres et contenant 100 kilos de charbon. Pas moins de dix chefs se sont activés au dessus de ce barbecue, afin de « lénafnèf » pour régaler les clients de l’hôtel qui se rappelleront longtemps de cette fête.

Valérie Bitton

ANNEE 2012, QUELLES SONT LES « NIOUZ » ?

La nouvelle année civile est là, et avec elle son lot de changements. Certaines « niouz » (comprenez « News », qui signifie nouvelles en anglais) sont bonnes et nous feront gagner beaucoup d’argent, d’autres moins. C’est le principe des vases communicants. Détail ci-dessous…

La Redevance TV : à compter du 1er janvier, la redevance télévision diminue de 5% en Israël. Ce qui signifie que pour le même nombre d’heures passées à regarder votre petit écran (notez que cette appellation n’a plus lieu d’être, car les écrans géants ont désormais remplacé le petit téléviseur d’antan), votre facture sera moins chère cette année. A vous les émissions de téléréalité, les séries et les jeux télévisés, puisqu’il s’agit, parait-il, avec le journal télévisé, des programmes les plus regardés.  Attention cependant à ne pas laisser votre télé allumée toute la journée car…

L’électricité va elle, augmenter. Et cette augmentation sera significative, puisqu’il est question de 10 à 15%. On ne va pas s’éclairer à la bougie pour autant ni pédaler pour faire du courant, mais c’est l’occasion de changer quelques comportements qui perdurent et pèsent sur la facture : appareils électroménager en veille, lumières allumées dans les pièces non occupées de la maison…

La taxe sur près de 700 produits va baisser. Et sans qu’on ait besoin de contester, comme ce fut le cas l’année dernière avec le cottage qu’il a fallu boycotter pour qu’il soit de nouveau à portée de bourse. C’est une bonne nouvelle, car les études comparatives de produits entre Israël, les USA et la GB, révèlent souvent que leur prix est plus cher ici…

L’essence a augmenté, depuis le 1er janvier, entre 8 et 15 agourot le litre. (Notez que ceux qui ont opté pour le diesel sont, quant à eux, pour le moment épargnés). C’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions, notamment en utilisant plus souvent ses pieds. Autre raison pour laisser la voiture au garage : les amendes pour infraction au code de la route seront, elles aussi, plus salées. Inutile de s’y frotter : C’est décidé, à partir d’aujourd’hui, je vais à pied chercher ma fille au gan ! D’ailleurs, en parlant du gan, voici là une très bonne nouvelle :

Le gan (l'école maternelle) à partir de 3 ans sera gratuit pour tous, « sans distinction et sans discrimination entre les différents secteurs de la société israélienne », selon le Premier ministre Benyamine Netanyahou, suite aux conclusions de la commission Trajtenberg. Ainsi, les mères d’enfants âgés de 3 à 5 ans et fréquentant les ganim percevront une allocation mensuelle de 290 shekels sur leur salaire net. Et si ces mères qui travaillent gagnent moins que le salaire minimum, l’allocation familiale sera augmentée à 760 shekels par mois.  Les employés recevant un salaire situé dans une fourchette de 8.000 à 12.000 shekels verront, eux aussi, leurs taxes diminuées de 2% (ce qui correspond à une hausse du salaire environ de 80 à 120 shekels).

Par contre, revers de la médaille suite aux manifestations sociales de l’été 2011, depuis le 1er janvier 2012, les entreprises israéliennes sont dans l’obligation de payer 1% de taxe supplémentaire.

Autre baisse significative probable : celle du prix des communications téléphoniques avec un téléphone cellulaire. La raison ? L’entrée sur le marché d’un nouveau concurrent, Rami Levy, qui promet dans ses publicités un coût de 20 agourot la minute vers tous les opérateurs. Nous qui étions déjà scotchés à nos portables, attention à ne pas pour autant en faire une utilisation abusive, au regard des études qui démontrent les dangers du rayonnement électromagnétique. On se branche en mode haut-parleur, on s’équipe d’oreillettes, et on fait des pauses entre chaque appel…Une pause, ok, mais évitez la pause cigarette car…

Le prix des cigarettes a augmenté de 21 agourot le paquet. Idem pour le prix des cigares qui augmente de 20%, en conséquence de la modification de la taxe en raison de l’inflation. C’est peut-être le moment d’envisager d’arrêter de fumer ?

Terminons sur une bonne nouvelle : les produits achetés sur internet et importés pour l’usage personnel ne seront pas assujettis à la douane, si leur montant ne dépasse pas 1200 shekels.

Voilà de quoi bien démarrer 2012… Bonne année !

*Source : Israël Hayom

Valérie Bitton

BONNE ANNÉE SOUS LES PALMIERS !

Ça y est, nous y sommes….Le 31 décembre, à minuit, sous prétexte que nous entrons dans une nouvelle année civile, il va falloir obligatoirement faire la fête avec serpentin, chapeau de clown et langues de belle-mère (vous savez, ces sifflets qui déroulent une langue de caméléon en faisant un bruit strident). Il va falloir s’embrasser, s’enivrer au point de confondre Elie Mamane et Léon Mardoché (nos deux collègues de bureau). Et surtout, il faut crier à qui veut bien l’entendre : « Bonanée ! »

Pourtant, rappelez-vous, il y a quelques mois, nous avons déjà fêté notre nouvelle année sans tambour ni trompettes, mais à grand renfort de grenades et de pomme trempée dans du miel….Alors pourquoi devoir remettre le couvert et tenter une réplique de foie gras (casher) et d’un plateau de « ce ne sont pas des fruits de mer » ? Pourquoi s’essayer à la dinde aux marrons et à la bûche glacée parvée ornée de champignons meringués ? Et bien, tout simplement parce que des années d’exil en diaspora nous ont inévitablement contaminés (pour ne pas dire assimilés), et qu’il est difficile d’éviter le matraquage médiatique qui précède, accompagne et succède la nouvelle année. Et puis, force est de constater que nous vivons aussi, en Israël, à l’heure du calendrier grégorien. (Notez qu’il est d’ailleurs préférable d’être né en 1970 plutôt qu’en 5730 !). Et puis, comme l’actualité est bien souvent morose, il serait dommage de zapper des occasions de faire la fête. Alors, qu’on fête ou pas cette nouvelle année civile qui démarre, une chose est sûre, c’est qu’on se la souhaite. « Bonne année, bonne santé, beaucoup d’argent dans l’porte-monnaie ! », si vous croisez un ami entre le 20 décembre et le 15 janvier, il faudra forcément vous exécuter.

Mais une petite différence demeure entre le « Bonne année » de France et celui qu’on s’échange en Israël  (là, je sens que je vais en faire enrager plus d’un) : En France, on sort le bout du nez transi de froid de l’écharpe pour s’embrasser, dans un nuage de buée. On serre une main congelée par les -3 degrés. A cette époque de l’année, on reste emmitouflé dans son lit sous trois épaisseurs de couettes qui ne parviennent même plus à être douillettes, tellement le froid a eu raison de chaque recoin de la maison. On conjugue « neige » avec « crève » et « Paracétamol » avec « ras-le bol ». Durant cette saison, les Français sont devenus des oignons : recouverts d’une multitude de couches de vêtements, ils pleurent à chaque fois qu’ils s’épluchent.
Alors qu’en Israël, si nous avons rajouté une petite laine et éteint (enfin) le mazgan, il nous arrive encore de mettre un maillot de bain et des sandales, et le 31 décembre, nous pourrons, si nous le souhaitons, se souhaiter la bonne année attablés à une terrasse de café, sous un beau soleil qui se contente de nous réchauffer sans nous brûler… 
 
En dépit de nos divergences climatiques, j’ai cependant trouvé un point commun dans notre façon de se souhaiter cette nouvelle année : que l’on soit en France ou en Israël, le temps où on rédigeait des cartes de nouvelle année que l’on s’envoyait par la poste, une semaine à l’avance, est révolu. De nos jours, on se « kike », on se « vibe » ou on se skipe, on s’échange ses vœux sur Facebook ou Twitter, on se congratule par Dromadaire et on s’embrasse virtuellement par webcams interposées sur MSN (l’avantage, c’est que seuls nos ordinateurs attrapent des virus). 

Cependant, cette année encore, je vais saisir l’occasion que m’offre cet article pour vous rédiger, en toutes lettres,  mes vœux pour une très bonne et belle année, pleine de santé, de bonheur et de nouveaux projets. Un peu de chaleur à nos proches de France, un peu de pluie pour nous qui sommes ici et surtout, plus que tout, je vous souhaite de prendre le temps de profiter de la vie…

Valérie Bitton