LA FLAMME OLYMPIQUE A EILAT

29/11 :Israël a été choisi jeudi dernier pour accueillir pour la première fois le congrès européen du Comité olympique, en décembre 2012. Et comme la plupart des congrès se déroulent à Eilat, quelque 400 personnes ainsi que la flamme olympique s'inviteront ainsi à Eilat, pour présenter les conclusions des JO 2012 de Londres, alors que les représentants de Rio de Janeiro présenteront pour la première fois leurs projets pour les JO 2016 (Source : Guysen).

CONCOURS EPSON : LA PHOTO GAGNANTE

28/11: Le concours international de photos-sous-marines Epson s'est achevé à Eilat, et nous sommes heureux de vous présenter le gagnant : Amir Stern, Eilatien de 28 ans, qui a remporté la première place dans la catégorie : les 5 meilleures photos. Amir, ancien élève de l'école de photos sous-marines d'Eilat et photographe de la nature et en particulier du monde sous-marin depuis six ans,  a gagné le prix de 10 000 dollars. Notez que ce dernier fut agréablement surpris, d'autant plus qu'il a confié au site Internet Y.net que son amie l'a inscrit à la compétition sans l'en avertir. Les deuxième et troisième prix ont également été remportés par des Israéliens, Igal Aharoni (5000 dollars) et Yohans Platan (2000 dollars). Au total, 82 photographes, amateurs et professionnels, originaires de 27 pays, ont participé cette année à ce célèbre concours.

QUE FONT LES ISRAÉLIENS AVEC DES MATKOT ?

 Les matkot (sortes de raquettes en bois) sont le sport national israélien, et toutes les plages d'Israël sont remplies de joueurs qui s'échangent la balle en bordure de mer. A Eilat, sûrement en raison des petits cailloux sur les plages, on trouve moins de joueurs de matkot. Par contre, vous pourrez trouver ces fameuses raquettes dans l'hôtel Crown Plazza, dans le cadre d'une exposition intitulée « Matkot-a'hi israélit ». Des artistes ont eu la bonne idée de s'en servir comme support à leur imagination et ont peint des oeuvres uniques en leur genre. Après l'exposition de Berlin puis de tel-Aviv, elles se retrouvent donc à Eilat,du 31 au 15 décembre 2011.

Aîe aîe aïe...Phone, quand tu nous tiens...

Certains sont nés avec une cuillère en or dans la bouche. La plupart de nos enfants sont eux, nés avec un Iphone (ou Blackberry, ou Smartphone, ect...) dans la main. A les voir manier leur joujou, nous, les « quand même encore un peu D'jeuns mais quand même un peu moins qu'eux », qui devons potasser une heure la notice avant de tenter d'enregistrer une application,  complexons un peu en les regardant maitriser si facilement ces chefs-d'œuvre de technologie.

Idem pour les ordinateurs. Notre génération, et plus généralement tous ceux d'entre nous qui avions déjà la fontanelle formée quand D.ieu a créé Mackintosh et qu'il a fait croquer Bill Gates dans l'Apple, avons de quoi complexer quand on voit l'aisance avec laquelle nos enfants maitrisent le Net. Ces derniers manient désormais mieux la souris qu'ils ne jouent à chat perché et ils ont tellement d'amis virtuels sur Facebook qu'ils passent leurs journées, seuls, à pianoter sur leurs claviers. Désormais, une époque est révolue. Fini, le temps où on nous enseignait l'art des pleins et des déliés, l'encre de nos plumiers a été aujourd'hui remplacée par des cartouches à 300 shekels (dans le meilleur des cas !), qui s'épuisent plus vite qu'un lapin Duracel équipé de piles Made in China. Rappelez-vous et faites marcher votre mémoire Ram, Il y avait les «surboums», il y a aujourd'hui les «mégabits». Avant, on se faisait une toile, maintenant on surfe dessus. ..

Mais revenons à nous qui ne sommes pas tombés dedans quand on était petits et qui n'avions pour clé USB que la clé de la maison, attachée autour du cou avec un élastique (pour les plus chanceux !). Le maniement d'Internet n'a pas toujours été évident et nos premiers pas ont donné lieu à quelques maladresses. Ne me dites pas que vous n'avez jamais envoyé, ou reçu, un mail contenant tout le carnet d'adresse de l'expéditeur, et ne me dites encore moins que vous n'avez pas lu le nom des personnes à qui ce mail avait été envoyé ! Ne me dites pas non plus qu'il ne vous est jamais arrivé d'envoyer trop vite un mail ayant pour sujet : «Veuillez trouver ci-joint», mais en ayant tout simplement omis de joindre le fameux document ! Pire encore : vous est-il arrivé d'adresser à DavidEmsallem@bidule.com (le rabbin) : «Alors ! Qu’est-ce tu fiches ! Plus de nouvelles ?!», à la place de DavidAssayag@machin.net (votre meilleur ami) à cause d'un ordinateur qui pense à votre place et inscrit d'office la dernière adresse enregistrée ? 

Mais revenons à nos  «I-phone» (prononcez «aïe !», tout comme la douleur ressentie en achetant à votre enfant ce gadget hors de prix, et comme celle que vous ressentirez lorsque le sale mioche l'oubliera dans sa poche de maillot de bain en piquant une tête au Dan).
Avez-vous déjà croisé deux amis équipés de ces «aïe-phones ?» Ils ne parlent plus que de ça et ne pensent plus qu'à ça. Ils chatouillent l'écran tactile déjà saturé d'empreintes digitales imprégnées du fallafel à la t'hina dégoulinante et là où ils s'la pètent le plus, c'est quand ils envoient des mails, car s'affiche alors la fameuse petite phrase qui les fait tant kiffer: «Envoyé de mon Iphone» ou, autre version tout aussi classe, «Sent from my Blackberry». Dans la famille «Tape à l'œil», je voudrais le fils, le fils à papa dans sa B.M. qui, sortant son joujou de la poche de son Diesel, crie à son pote aperçu de l'autre côté de la rue : «Oh baba ! Où tu es ? J’t Iphone ce soir!».

C'est sûr qu'à côté d'eux, il faut oser dégainer son vieux Motorola dont la sonnerie n'est même pas polyphonique et qu'à même pas la touche "silencieux" pour se la jouer discret..... Mais bon, consolez-vous, car sachez que toutes ces inventions qui font tant enrager ceux qui n'en sont pas encore équipés, une fois nées de l'imagination de leur créateur et peu de temps après avoir poussé leur «dernier cri», se voient vite évincées par un nouveau modèle plus sophistiqué encore (et oui, ne vous jetez pas sur le 4s, il sera bientôt bradé sur Ebay, remplacé par le 5t).

Au moins, l'avantage avec votre vieux Motorola, c'est que vous ne  frôlez pas la syncope quand il disparaît de votre champ de vision !  Et qui sait, peut-être un jour, vous trouverez un collectionneur prêt à vous racheter votre antiquité sur Ebay à prix d'or...

Valérie Bitton